chti poeme sans prétention
C'était
en attendant mon feu vert, j'étais à pied, un vieux était à coté de moi
et le feu était rouge, la route était déserte, je pouvais traversé,
pour aller plus vite mais je me suis dit :
je veux pas être pressé.
On a tout le temps d'être pressé.
On pressant le temps, pressentant qu'on aura plus le temps.
Pendant ce temps le temps qui passe nous presse, nous opresse
On a plus le temps d'avoir du temps. le temps se perd.
Attendre c'est perdre son temps.
Puisque le temps c'est de l'argent, faut se presser.
On presse un citron. On presse pas le temps.
Alors de temps en temps, j'attends.
Je prends mon temps et je suis moins pressé que le citron.
Je regarde le ciel et je me dit
que sans doute demain, le temps sera beau.
Je viens de perdre mon temps à le voir passer.
En voilà une bonne journée.
Dans une maison de retraite
Première représentation de l'atelier théatre forum.
on a jouer dans une maison de retraite. Des jeunes de - de 25 ans qui
jouent dans une maison de retraite et qui débattent enrte eux sur les
scènes, les thèmes...Ca ferait presque rêver sauf que là c'était bien
réel !
Le principe d'un théatre forum est de mettre en scène des situations
vécues, tiré de l'expérience des participants pour permettre le débat,
l'échange avec les spectateurs qui deviennent acteur en proposant des
solutions aux problèmes exposés.
Le génie de cet atelier est de remettre autant des jeunes fortement
précarisés (souvent sans domicile) devant une position créatrice,
valorisante et en même temps incofortable, confronté aux autres, aux
échanges et pire, à la rencontre de ceux qu'on évite.... Ainsi
une femme d'un certain age (lol) propose une solution dans le cas d'une
discrimination raciale et soutient la jeune victime dans la scène...Ya
eut beaucoup de choses dites, transmises, ce n'est qu'une première
étape d'un échange avec la maison de retraite. Mais une première étape
encourageante.
Quand l'homme-média répond dans le média.
Je
viens de regarder une émission grand public sur france 3, Nicolas
sarkozy y était. J'y suis rester car j'ai rarement vu l'ami nicolas
dans ma boite lumineuse. On dit que l'enfer est pavé de bonnes
intentions, j'y crois fermement.
Dans cette émission ça sautait aux yeux. Le présentateur souhaitait ne
pas servir la soupe, bousculer nicolas "spécialiste des médias et de
son utilisation". Le résultat en fut loin.
Nicolas était dans son élément, le combat des images et des petites phrases loin du fond.
Je ne pense pas que nicolas soit uniquement médiatique, c'est un homme
politique, sans doute un grand homme politique, mais il sait très bien
comment faire de la langue de bois sans l'utiliser, en d'autres termes,
comment ne pas répondre à des questions ?
Alors il utilise un franc parler, il se veut direct, accessible. Cette
franchise lui permet de rapprocher le champ de réflexion à sa plus
courte existence, le quotidien. Rien de mal à parler du concret, du
quotidien, mais voila, quand un sujet de société, des théories
économiques et politiques qui structurent le pays sont ramenés à des
images d'épinal, à des slogans creux, quelle réponse pouvez amener ?
Finalement, dans une émission grand public on ne peut pas évoquer le
fond d'une politique, ça ennuie le téléspectateur. On va critiquer
nicolas homme-médias, il répond sur ce champ, il reste dans le champ.
On le critique d'être dans la forme et non dans le fond, il répond a
cette critique et reste finalement dans la forme.
Je regrette qu'il ne soit plus possible à la télé de voir un
argumentaire de fond. Je pense que nicolas à un argumentaire de fond,
qui nous oppose fondamentalement mais sur ce point il ne s'en ait
jamais expliquer, on le lit juste dans les journaux pointus de la
presse écrite et dans son livre.
Il avancera toujours sans avoir à s'en expliquer, c'est dommage.
L'autre soir je suis aller chez un libraire, par
L'autre
soir je suis aller chez un libraire, par hasard, j'allais accompagné
une personne à la sécu et j'entraperçois cette librairie, vous
savez ce genre de librairie invisible... Qu'importe, toujpours est il
qu'àprès moultes discussions avec le vendeur sur Corbeyran (le
scénariste de pleins de bd très complexes chez Delcourt) j'en viens a
acheter trois bd, de Corbeyran.
La bd s'appelle Weena, le premier tome a un dessin pale, discret,
consensuel, j'avais l'habitude du dessin du régulateur, qui était un
dessin précis, coloré et bourré de lumière, ce fut un choc.
Mais l'histoire me prend, au début je le trouve simple, évidente mais
au fur et à mesure elle se complexifie, devient obscure, on s'attache
aux méchants, la frontière du bien et du mal les mélange joyeusement,
non pas que les gentils soient méchants mais les méchants s'avèrent
remplis de sentiment, de désirs et de faiblesse. Moi j'aime.
Les tomes suivants s'enrichissent dans le dessin, dans la couleur, on
les lit vite, trop vite, on arrive à la fin et on se demande quand
viendra le quatrième ?
Je vous reparlerai du mythique Régulateur, à mon sens la bd où tout
explose, où le dessin devient grande classe et où le scénario sort du
politiquement correct. Le meurtre devient une nécessité pour rétablir
l'équilibre. Le héros n'est pas anti-héros, il est sombre, seul et se
fiche de savoir qu'il existe une altérité, un autre.
Début du périple...
A l'origine de cette pulsion blogiste un sentiment un peu narcissique d'étaler son quotidien à la vue de tous et de personne...
Un quotidien si dense, si riche de rencontres et d'expériences qu'il me
fallait un lieu pour le déposer, le consigner, en faire quelque chose.
Assistant social en contact avec un public jeune (18-25 ans) j'ai
déja vu des vertes et des pas mures. Des jeunes fortement précarisés, à
la rue pour une grande partie. Alors on bricole, on explique, on calme,
on cherche tout les jours une solutions, rien n'est jamais acquis, tout
est à refaire.
Demain je vais commencer une formation théatre forum
sur le thème du travail avec les jeunes, on verra quelles surprises
sont ils capables de sortir, on verra jusqu'où je serais capable de
jouer le jeu...on verra de quoi demain sera fait....